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dimanche 12 juillet 2009

1.2 OU 2.0 - TRACER LES DECORS DE VILLE A LA REGLE OU A LA MAIN, ET SI J’AVAIS OUBLIE DES TRUCS ?

Bon j’ai dû passer 2 heures à écrire et réécrire ce texte, je me rends compte que je ne suis pas toujours clair, lorsque je parle de tracer à la règle (alors qu’on peut tracer au pinceau avec la règle pour éviter d’avoir un aspect droit), je pense que ça se voit suffisamment, même si c’est au pinceau, on sent la règle ; et lorsque je parle de style « réaliste » je fais allusion à des traits physiquement proche de la réalité. Pour moi Paulo Rivera est plus réaliste que Risso par exemple (même si ça reste discutable).


Laurent Sieurac

Après
discussion avec l’ami Laurent Sieurac (auteur chez Soleil et membre actif de Buzz Comics), j’ai eu la joie de constater qu’il partageait mon avis. Pour lui, même s’il y a effectivement un facteur « style graphique » ; il considère que, par exemple, le genre science fiction doit se passer avec des traits à la règle pour les bâtiments (car tout est beaucoup plus « avancés » ; avec des nouvelles technologies, etc.), contrairement à l’anticipation (futur proche qui n’envisage que très rarement un avenir optimiste).

Il m’a dit que sa technique à lui était de tracer à la règle en utilisant un pinceau et le côté bisoté de la règle pour tracer.

Ismael pense aussi qu’il faut prendre en compte le genre, si c’est du comics, le décor n’aura pas la même importance que pour du franco-belge ( où le décor y est beaucoup plus présent).

Pour revenir au thème de la science fiction, Je trouve ça intéressant de tracer à la règle dans la mesure où tout ou quasiment tout ce qui est du domaine du décor est à créer.
Par contre, lorsqu’il s’agit « d’aujourd’hui », et qu’il faut redessiner Notre Dame de Paris (peut-être pas le meilleur exemple, vu qu’elle est en pierre, on peut me dire qu’un trait à main levée est justifié pour rendre l’aspect pierreux ;) ), ou Montparnasse, c’est une autre affaire. Difficile de s’approprier ce bâtiment « froid » en verre. Un trait à la règle me semble de mise.

Mais qu’en est-il d’une gare, par exemple ? Va t-on privilégier la représentation réaliste, avec une règle, ou bien va t-on se laisser aller à une représentation plus ou moins fidèle (en gardant le nombre de poteaux et tout hein) en traçant tout cela à main levée ? Ou va t-on privilégier un mix de techniques ? Pour ma part, je pense que c’est ce que je ferais.

Après tout ces retournements de cerveau qui aboutirent à une demi-réponse de ma part, j’ai pu faire un constat que je juge assez intéressant : je me posais jusqu’à présent seulement la question du traçage, en effleurant à peine la question de l’outil utilisé (et pourquoi cet outil là va t-il être utilisé).


Jason Pearsons sur
Destroyer


Je lis actuellement le comics Destroyer par Cory Walker sur des couvertures de Jason Pearson. Bon ben les deux utilisent la plume comme outil d’encrage et tracent leurs décors à la règle, on peut considérer qu’ils ont un style « semi-réaliste ». Ils ont un style très incisif, anguleux avec quelques subtiles rondeurs toujours très bien placées pour contraster le tout.


Cory Walker sur Destroyer

Paolo Rivera, qui vient d’être publié dans Young Allies, et a un style plus réaliste que les deux auteurs sus-cités, utilisent exclusivement le pinceau et trace à main levée.


Paolo Rivera sur Young Allies

Un autre auteur au style réaliste s’appelle Alan Davis, et son encreur Mark Farmer l’encre au pinceau (et s’est magique) mais trace les bâtiments à la règle (pinceau ou plume, no lo sé).

Rivera comme Davis (comme Pope) ont un style assez « arrondis » dans les formes (ça n’enlève rien à l’estime que j’ai d’eux hein, loin de là) mais leur approches du décor, de l’ambiance à mettre en avant, sera différentes.


Alan Davis sur
Weapon X


De ce point de vue là, un auteur qui suivra la même démarche que Davis/Farmer s’appelle …Darwyn Cooke !

Son style, s’il est loin d’être réaliste, est bel et bien tout en rondeur.


Darwyn Cooke sur
New Frontier


Idem pour Seth Fisher, un mec que j’idôlatre à double donf. Rond sur les persos mais traçage à la règle pour les bâtiments.


Marcos Martin, si je devais ranger son style (pour moi semi-réaliste) entre anguleux et arrondis, je le rangerai dans celui d’arrondis. Au niveau de son encrage, je pense qu’il utilise du pinceau pour ses persos, mais pour ses décors, je ne suis sûr.
(Il est intéressant de constater que c’est à partir de Spider-man qu’il s’est mis à tracer à main levée. Jusqu’à présent, les personnages qu’il avaient dessinés ne sautaient pas d’immeubles en immeubles… pour la mini Batgirl, il traçait à la règle)



Eduardo Risso sur 100 Bullets

Un cas intéressant s’appelle Eduardo Risso. Je le mettrais probablement avec la rangée du fond (Pearson et Walker), mais il va être plus arrondis qu’eux. Et il ne trace pas à la règle. S’il encre au pinceau et à la plume, le pinceau sera surtout là pour les gros traits (plis de vêtements, volume sur les visages).

Gabriel Ba, au style peu réaliste et très anguleux, utilise des stylos feutres et trace à main levée, ce qui n’est pas si surprenant que ça (ça c’était pour toi Hob :P).


Gabriel BA sur BPRD:1947

Je pense donc qu’il y a plusieurs facteurs à prendre en compte pour tracer à la règle ou non (n’hésitez pas à les contester ;) ) :

- le style graphique de l’auteur, selon qu’il sera plus ou moins réaliste ou non, et plus ou moins arrondis ( Cooke) ou anguleux (Walker, Immonen)

- le choix de l’encrage (plume ou pinceau ou stylo feutre), déterminé en partie par le style de l’auteur

- le contexte "graphique" de l’histoire (Moyen Age, héroic fantasy, anticipation, science fiction, monde actuel)

- le genre (polar pour Risso, mainstream pour Walker)

- les choix de mise en pages et angles de vue d’un auteur


Paul Pope sur Lone Ranger

Je pense que je me dirige vers un élément de réponse, selon le style plus ou moins anguleux, un encrage à la plume et un traçage à la règle va sembler de mise.
Le contre-exemple que j’ai ici s’appelle Risso(si vous en voyez d’autres n’hésitez surtout pas), et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai rajouté le facteur découpage et angles de vues. Ce mec est assez unique en son genre, son découpage est de loin le plus original des auteurs avec lesquels je l’avais « rangés » (Walker, Pearson, Immonen) et je ne sais pas si un traçage à la règle permettrait d’apprécier autant ses effets de styles..


Par contre, quand on a un style plus en rondeur ( si je devais schématiser le sens du réalisme selon moi entre les auteurs que j’ai cité, je dirais : Davis>Rivera>Pope>Cooke), l’utilisation du pinceau, ou d’un mix pinceau/plume (la plume étant pour les bâtiments, pas les personnages), cela va être plus ambigu/intéressant.
Les deux extrêmes (Davis et Cooke) vont tracer à la règle. Pour moi le style de Davis est suffisamment « en retenu » (pas de déformation au niveau anatomie, on pourrait facilement mettre des acteurs pour ses personnages), l’encrage de Farmer est discret, pas de gros pâtés, un trait uni qu’il « justifie un tracage à la règle », d’autant plus qu’il bosse sur du mainstream.
Cooke, à l’inverse, est tellement en rondeur que le contraste entre ses personnages et ses bâtiments va marcher à merveille.

Après, si je me base seulement sur le style de l’auteur (ce qui joue beaucoup, on est d’accord, mais je pense enfin comprendre pourquoi on peut dire que lui il va faire ça comme ça et l’autre non), j’omets la partie ambiance, atmosphère. Personnellement, je me vois très bien tracer un New York à la règle(selon les quartiers) car beaucoup plus froid avec ses hauts immeubles ; contre un Paris majoritairement tracé à main levée (ou du moins avec un pinceau, pour avoir un trait « faussement » droit).

Pacheco/Merino sur
JLA


Pour conclure sur cette partie, je vais prendre le cas Pacheco (qui trace à la règle ;) ). J’adore ce mec et son encreur Merino, tout en rondeur, tout en pinceau sur les pinceau (et je crois plume pour le décor).
Figurez vous que les deux se sont séparés (l’un reparti chez Marvel, l’autre resté chez DC) et que pour le prochain projet de Pacheco, Ultimates 3, il a été affublé de l’encreur Danny Miki, adepte de la plume.
Si j’aimais bien ce que faisait Miki sur Capullo (le style étant assez torturé) là, je trouve qu’il déprécie complètement le style du maître espagnol !

Pacheco/Miki sur
Ultimates


Au final je sais pas si tout ça vous a plus avancé, moi j’ai l’impression que oui un peu :D

Si vous allez lu jusque là, bravo, moi même je ne sais pas comment j’ai fait :P

MAIS, depuis tout ce temps, je n’ai pas l’occasion de tracer à la règle avec le côté bisoté, ou bien avec un pinceau pour voir les effets que ça peut produire. Damn, quel mauvais démonstrateur je fais :P

jeudi 18 juin 2009

1.1 - TRACER LES DECORS DE VILLE A LA REGLE OU A LA MAIN?

Tout d'abord, un grand merci à vous, je pensais pas que j'avais autant de lecteurs et j'avais peur de ne parler qu'avec moi-même:D

Au final, c'est exactement ce que je voulais, du débat, des discussions, des remises en questions de ma part, je suis conquis :D


Et je suis bien content de voir que je ne fais pas l'unanimité, sinon j'allais prendre la grosse tête :D


Dans cette partie 1.1 je continue de développer (ici grâce à vinsymbol) mon idée (qui se révèle être bien discutable ;) ) , c'est bien, il m'amène à me poser de nouvelles questions sur le sujet!



Paolo River sur Amazing Spiderman

Réponse de vinsymbol:

pas trop d'accord avec ta phrase : je veux dire, quoi de mieux pour faire ressortir ses persos qu'en faisant un décor "lambda". Le décor est assez important même si il est tracé succinctement, il faut des points de repère caractéristiques sinon ça manque de fluidité et de lisibilité. Comme le disais un dessinateur de mes connaissances "le décor est un personnage à part entière"

Je te répondrais que cela va dépendre de ce que tu cherches à faire passer comme message dans ta BD.

Par lambda, je n’entends pas « mis au second plan » mais « code identifiable par tout le monde ».

(C’est vrai que par lambda, y’a un côté « péjoratif » que je ne cherche pas ni n’aime d’ailleurs)


Alors oui je vois bien la question poindre : mais que ce soit à la règle ou à la main, c’est identifiable dans les deux cas !!

Et je suis d’accord !


MAIS en traçant à la main, l'immeuble n’est plus « droit », « froid », on lui donne un côté « organique », voir plus vivant.


A la différence d’un trait encré à la règle, faisable par « tout le monde » (même si après, le placement du trait, la qualité du dessin etc etc etc vont faire toute la différence) ; le trait tracé à la main va être unique.



Paul Pope sur Batman 100

J’ai un peu réétudié les mecs qui me faisaient kiffer et qui encrait leurs buildings à la main. Il s’agit ici de Rivera, Pope, Martin. Dans les 3 cas, ils utilisent le pinceau comme outil principal. Pas ou peu de plume.



Marcos Martin "avant"...

Chose intéressante pour le cas de Marcos Martin, j’ai pu noter deux « périodes », une à la règle, l’autre à la main !



...et après!


Choix de l’auteur ou choix de l’encreur (qui reste le même depuis le début) ça par contre je n'en sais rien, ça vaudrait le coup de demander (je vais essayer de mailer l'encreur!).

EDIT: Marcos Martin s'encre lui-même! Je pensais que c'était Javier Rodriguez (qui dessine sur une série pour les humanos Lolita HR, très joli), mais il agit ici en tant que coloriste!


En tout cas, il ne perd rien en dynamisme !

Et, fait qui contredit totalement ce que je dis depuis le début; il traçait à la règle sur Doctor Strange et Batgirl, et à la main sur Spider-man (alors que, dans l’idée que je me faisais de « chercher une ambiance », j’aurais misé sur les 2 premiers titres)!


Comme quoi, je n’ai pas vraiment la clé du succès ;)


Mais dans ma vision personnelle des choses (et si ça peut guider un peu les gens, pourquoi pas), si on cherche à mettre en valeur une ambiance « forte », je privilégierai le traçage à la main (et probablement l’utilisation du pinceau). Alors que si je cherche de l’action et du dynamisme, j’irai vers du « plus tranché ».


J'ai aussi eu l'avis de Stéphane Roux (avec lequel je ne suis pas entièrement d'accord mouahah) que je mets ici:

Déjà, tout dépend du style, en terme de proportion. Cartoon? Realiste? Semi? Dans le cas du réalisme ou du semi-réalisme, je dirais toujours tracer à la règle, même pour des rues encombrées et cradingues de polars - enfin, juste les parties aux structures rigides, hein? Et ensuite, pour des trucs plus " ambiancés ", tartiner avec de larges traces de noir au pinceau, carrément, eh ouais! pour representer tout ce qui est ombre d'objet. Exemple: volume/ombre des barreaux de fenêtres, ombre des corniches d'immeuble, ombre des gouttières ( dessinées, elles, à la main, sans règle... ) sur les murs. Bref, un mix des deux tesshniques!



Au final, ça rejoins bien ce que vous disiez depuis le début, ça va dépendre de la vision de chacun :P

jeudi 11 juin 2009

1.0 - TRACER LES DECORS DE VILLE A LA REGLE OU A LA MAIN ?

EDIT: Je me suis rendu compte que dans mon engouement, j'avais oublié de préciser que je parlais bien de tracer des traits lors de l'encrage (et non du crayon). Pour moi au crayon, il faut définitivement utiliser la règle (à moins de vouloir créer un truc psychédélique). C'est lors de l'encrage que je me pose la question.


Si je me pose la question de l’utilisation de la règle, c’est bien parce que je me la suis moi-même demandé à un moment pour deux de mes projets.

J’avais finalement opté pour la main, et ça passait très bien.

Sauf que parmi les mecs que j’admire et dont je pense que mon style graphique est « proche » ( il faut bien commencer par un point de repère et ensuite élargir), c’est majoritairement le contraire (Immonen, Oeming, Sprouse).


Mais comme je l’ai dit, je traçais à la main, et ça passait très bien. Sans avoir forcément compris pourquoi (« On s’en fout tant que tu t’éclates » j’entends vinsymbol me crier à l’oreille ;) ).

Le retour de cette question s’est fait avec Cully Hammer sur la mini série Black Lightning Year One (où il officie en tant que dessinateur/encreur). J’étais persuadé, dur comme fer (et avant même d’avoir lu un de ces numéros) qu’il traçait à la règle. Et ben en fait non !

Damn, moi qui pensait avoir compris, que dalle. Alors si c’est l’éclate pour lui tant mieux, mais moi j’aimerai bien comprendre pourquoi quand même ! Et d’autres lectures (Ghost Rider par le frenchy Boschi ; Scalped par RM Guera) continuaient à me démontrer que non, les bâtiments tracés à la règle n’était pas en situation de monopole.

Et dans chaque cas, leur choix de traçage fonctionnent à merveille ! Pas de « eh non ça colle pas avec son style de tracer à la main ».

Alors alors ? La réponse ?

Eh bien, tant que t’éclates, je pense que c’est le plus important.



Hum.

Je dirais (sans que cela soit avéré) que cela correspond à une démarche graphique. A ce que cherche à mettre en avant l’auteur.

Immonen va nous arracher la gueule avec des coups de pieds retournés de Spider-Man et des traits de dynamisme à la règle. Marcos Martin au style très en déliés tracera aussi à la règle.

Le décor n’est ici utilisé qu’au titre d’arrière-plan ; à aider le lecteur à se focaliser sur l’action dans un environnement qu’il connaît.

Alors que pour Boschi ou Guera, il y a une sacrée ambiance qui mise en avant. Le décor fait partie de l’histoire, c’est un élément à part entière. Il y a un léger côté encrage « pâteux » chez Cully Hammer, ça rajoute de l’ambiance à sa mini série, c’est bien encré dans le béton tout ça !

C’est une question d’ambiance. Le tracage à la règle sert à planter un décor alors qu’à la main cela sert à rajouter une atmosphère.

(A noter que Immonen ou Marcos Martin, dans les exemples que j’ai en tête, bosse sur du super-héros, par opposition à Boschi, Guéra, Risso qui bossent sur de l’horreur ou du polar…)

Côté franco belge, Andreas me semble tracer à la main, tout comme Loisel, mais Schuiten trace à la règle, et quel ambiance !

Voilà. En tout cas, c’est la conclusion que j’en ai tiré, qui est très possiblement contestable (et surtout incomplète).

Si je ne vous ai pas dit plus haut à quoi correspondait mes projets, c’est pour ces raisons : le premier se passait dans un Paris futuriste façon Blade Runner, crade, auquel un tracage à la main ne fait qu’aider à mettre en valeur cette ambiance sale, et le deuxième dans une ville imaginaire, créer par mes soins (et celui de Hob, où nous nous étions posés la question). Dans les deux cas, une ambiance à traiter ;)

C’est bon vous pouvez vous réveillez et partir, c’est fini pour ajourd’hui :-)

mardi 2 juin 2009

DU CONSTAT ET DES TRUCS: INTRODUCTION

Je ne me considère pas comme un écrivain, et je n’ai pas la vocation de le devenir.

Il faudra donc m’excuser s’il y aura des tournures de phrases qui vous paraissent lourdingues voir incompréhensible, je vais tâcher de faire au mieux.

Je sais pas pour vous, dessinateurs (et autres scénaristes, qui sait, peut-être qu’un dessinateur vous plaira plus qu’un autre pour des raisons que vous n’expliquez pas), mais moi, je me pose constamment des questions sur le dessin. Ou plus précisément sur la manière de faire un dessin.

Faut-il tracer les buildings à la règle ou à main levée ?

Pour encrer, la plume c’est mieux, ou c’est le pinceau ? Et les stylos feutres, c’est la teuhon ?

Ces questions m’amène donc à certains constats, et ce sont ces constats, divers et variés, dont j’aimerai vous parler.

L’idée c’est juste de vous faire partager mon ressenti (complètement subjectif donc peut-être faux, mes exemples sont rarement légion) et pourquoi pas d’ouvrir à un débat (où je gagnerais parce que je peux effacer les commentaires).

Je cherche aucunement à créer un guide du parfait dessinateur.

Je me baserai évidemment que sur des dessinateurs que j’apprécie, mais mes remarques pourraient s’appliquer à chaque dessinateur si on décide d’étudier un peu son approche graphique.

Je ne vous promets pas une mise à jour hebdomadaire, mais je vais essayer de tenir si ça à jour si je vois qu'il y a un retour.

Pourquoi pas même des constats de votre côté ( je les ajouterai avec plaisir sur mon blog).